Phase 5 des pôles de compétitivité dans l’industrie

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire et son délégué à l’Industrie Roland Lescure ont ouvert l’appel […]

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire et son délégué à l’Industrie Roland Lescure ont ouvert l’appel à candidatures pour la nommée Phase cinq des pôles de compétitivité. Doté d’une enveloppe annuelle de 9 millions d’euros, cet appel suit l’étape 4 – qui s’achèvera au mois de décembre de cette année – et portera sur la période 2023 à 2026. Objectif renouvelé : accompagner les grands groupes, les PME/ETI et les start-up dans leurs recherches et leurs efforts de réindustrialisation.

Les pôles de compétitivité sont depuis 2004 au cœur de la politique nationale d’innovation, menée en partenariat avec les Régions, pour les PME en particulier. Ils sont les acteurs de l’écosystème d’innovation regroupant autour d’un domaine technologique et scientifique donné, des entreprises (de la plus petite au grand groupe), des instituts de recherche et de formation. Délivré par l’État, le label « pôle de compétitivité » répond à un cahier des charges précis : faire émerger des écosystèmes puissants et mieux connectés, capables de relever les défis nationaux et régionaux, renforcer l’action des pôles aux niveaux européen et international et soutenir les PME et les start-up françaises dans leur développement.

« Par le regroupement, sur un territoire donné et autour d’une thématique précise, de PME, grands groupes, organismes de recherche et de formation, ces structures ont pour mission de mettre en relation les entreprises, de faire émerger des projets collaboratifs innovants de recherche et développement et d’apporter une assistance thématisée à leurs membres. En maillant le territoire au plus proche des écosystèmes d’innovation, ils contribuent à créer les nouveaux produits, services et processus innovants qui porteront la compétitivité de demain des entreprises, en particulier face aux grandes ruptures sanitaires, environnementales et technologiques », lit-on sur le cahier des charges.

Les orientations principales de la quatrième phase s’articulaient autour des 4 axes : développer au possible les projets collaboratifs européens pour mieux faire rayonner les écosystèmes français, rendre plus lisible le label « pôle de compétitivité » (objectifs mieux définis, critères plus exigeants…), simplifier les accès au financement des projets (une enveloppe unique dans le Programme d’investissements d’avenir), lier le financement aux résultats de chaque pôle. Dans cette 5e phase, il s’agit de faire émerger des projets collaboratifs innovants de recherche et de développement ans les filières industrielles et les technologies de pointe.

Dans la course à la transformation digitale et écologique de l’industrie, le rapprochement de pôles entre eux qui se fondent sur une même thématique est vivement soutenu de façon à construire des synergies, en s’inscrivant toujours dans l’objectif de France 2030, un plan de 30 milliards d’euros chargé de rattraper le retard de la France dans certains secteurs historiques, créer de nouvelles filières industrielles et technologiques et bâtir avec l’Europe un pays industriel, décarboné, souverain et innovant. La clôture de l’appel à candidatures aura lieu le 7 octobre 2022, l’annonce des résultats en décembre 2022 et le démarrage de la cinquième phase 5 en janvier 2023.