Des réfugiés aux Jeux olympiques

La maire de Paris Anne Hidalgo et Pierre Rabadan, adjoint au sport et aux JO, se sont rendus à Madrid début juin pour participer à l’assemblée […]

La maire de Paris Anne Hidalgo et Pierre Rabadan, adjoint au sport et aux JO, se sont rendus à Madrid début juin pour participer à l’assemblée annuelle de l’ORF (Olympic Refuge Foundation), au cours de laquelle Thomas Bach, qui est également à la tête du CIO, a présidé la rencontre. L’ORF, qui a été créée en 2017 d’un partenariat resserré entre le CIO et le HCR, propose aux jeunes réfugiés et déplacés des activités et des installations sportives pour les aider à s’assimiler plus facilement. L’ORF, en partenariat avec le HCR, a pour objectif de permettre à un million de jeunes d’accéder au sport d’ici 2024. L’action de la fondation se concentre sur les pays proches de zones de guerre ou connaissant des migrations de population.

L’ORF cherche à devenir l’entité référente du mouvement olympique pour les réfugiés participant aux Jeux, œuvrant d’ailleurs en ce sens depuis les Jeux de Rio il y a huit ans. Lors du prochain Paris 2024, des athlètes affiliés à l’Olympic Refuge Foundation devaient concourir dans une nouvelle équipe olympique.

L’ORF a en outre annoncé un programme triennal (2022-2025) d’intégration par le sport pour les jeunes déplacés sur l’Île-de-France. Un budget de 1,8 million d’euros a été alloué au programme, qui a été baptisé « Terrains d’avenir ». Ce programme, qui a été lancé à la Maison des Réfugiés, vise à impliquer à terme 6 000 jeunes de 10 à 24 ans d’ici septembre 2023.

Cinq associations parisiennes Emmaüs Solidarité, Kabubu, Play international, ovale Citoyen et Futbol Mas s’associent à la Fondation humanitaire Taekwondo pour soutenir cet événement sportif des réfugiés de Paris qui verra la contribution de cinq arrondissements de la capitale. La célébration de la Journée mondiale des réfugiés aura lieu à Paris le 18 juin et proposera des activités sportives dans diverses disciplines. Grâce au sport, les réfugiés et les demandeurs d’asile peuvent être recrutés et formés. Paris s’est dit prête à soutenir cet effort en mettant à disposition ses installations sportives, ses associations, ses bénévoles et ses moyens de communication.