JO 2024 : tests olympiques prometteurs

Le cœur de la capitale a battu ces derniers jours, et avec un an d’avance, au rythme des Jeux de Paris 2024, avec l’organisation simultanée de […]

Le cœur de la capitale a battu ces derniers jours, et avec un an d’avance, au rythme des Jeux de Paris 2024, avec l’organisation simultanée de deux tests d’envergure, le triathlon et le paratriathlon dans un périmètre autour du pont Alexandre III et, à proximité immédiate, le tir à l’arc et paratir à l’arc sur l’Esplanade des Invalides. Deux tests riches d’enseignements qui permettent déjà de se projeter sereinement vers les Jeux.
Le test event des épreuves d e triathlon et paratriathlon des Jeux de Paris 2024 s’est achevé mi-août, avec le très spectaculaire relais mixte conclu par la victoire de l’Allemagne, qui a devancé sur le fil la Grande-Bretagne, la Belgique et la France, longtemps en tête de la course. Même si cette dernière compétition – comme les épreuves de paratriathlon – a été disputée sous la forme d’un duathlon (course à pied, cyclisme, course à pied) en raison de divergences dans les résultats d’analyse de la qualité de l’eau de la Seine, le test event dans sa globalité s’est révélé positif.

Les parcours de Triathlon magnifiés par les plus beaux monuments de Paris
Les parcours, magnifiés par les plus beaux monuments de Paris – comme le pont Alexandre III, le Grand Palais, les Invalides, les Champs-Élysées… – ont fait l’unanimité auprès des triathlètes et paratriathlètes qui ont souligné leurs dimensions iconique, spectaculaire et sélective. D’autant que l’ensemble des épreuves a été disputé devant un public enthousiaste et nombreux tout au long des parcours, séduit par le suspense des compétitions qui ont rassemblé les meilleurs spécialistes de la planète, tous en quête de repères en amont des Jeux de Paris 2024 (le parcours des Jeux sera en effet le même).
L’organisation de cette épreuve test marquait également le retour de la baignade dans la Seine, une première depuis le Triathlon de Paris 2012. Si les deux dernières journées de compétition n’ont pas permis le déroulement des épreuves de natation (par mesure de précaution et pour veiller à la bonne santé des triathlètes et paratriathlètes), la poursuite des travaux de raccordement des eaux usées et la livraison de nouvelles infrastructures destinées au traitement des eaux de pluie, d’ici les Jeux de Paris 2024, permettront d’améliorer encore sensiblement la qualité de l’eau et, au final, d’assurer la bonne organisation des épreuves. À l’image du bassin d’Austerlitz, un immense cylindre de 50 m de diamètre et de plus de 30 m de profondeur, qui sera en mesure de stocker plus de 50 000 m3 d’eau, soit l’équivalent de vingt piscines olympiques. Ce bassin permettra de mieux appréhender les épisodes météorologiques exceptionnels, en évitant les déversements d’eaux usées dans la Seine en cas de fortes pluies.
Ces nouveaux équipements et aménagements, ajoutés aux jours de contingence qui offriront une plus grande latitude pour l’organisation des compétitions pendant les Jeux (le programme des Jeux prévoit en effet de pouvoir reporter certaines compétitions soumises aux aléas météorologiques pour offrir aux athlètes les meilleures conditions possibles) permettent d’envisager les épreuves de triathlon et paratriathlon de Paris 2024 sous les meilleurs auspices.
En marge de la dimension sportive de l’événement, de nombreux aspects opérationnels et techniques ont été testés avec succès à l’occasion de cette épreuve, à l’image de l’installation du ponton provisoire sur la Seine, de la mobilisation et la formation des volontaires, de l’entrée des athlètes sur le « field of play » ou encore des opérations de sécurité et de transport. Le test a également permis d’éprouver l’excellente collaboration entre les principales parties prenantes et notamment la World Triathlon (la Fédération internationale de Triathlon), la préfecture de la Région d’Île-de-France, la préfecture de Paris, la préfecture de police, la Ville de Paris et Paris 2024. La proximité géographique et la simultanéité avec l’épreuve de Coupe du monde de Tir à l’arc, organisée par la Fédération française de Tir à l’arc (FFTA), a également permis de travailler sur la coactivité entre les deux sites, et notamment sur les gestions des flux de spectateurs et la coordination générale avec les autorités.

Les meilleurs archers de la planète sur l’Esplanade des Invalides
Organisées à quelques centaines de mètres de là, les finales de l’étape parisienne de la Coupe du monde de Tir à l’arc se sont déroulées sur l’Esplanade des Invalides. Les meilleurs archers de la catégorie olympique ont ainsi eu le privilège de tirer et de prendre de nombreux repères sur le futur site des Jeux avec, en toile de fond, le majestueux Dôme des Invalides.
Cette épreuve, qui s’est achevée avec la belle 2e place de la Française Lisa Barbelin, a permis à Paris 2024 de tester avec succès certains aspects spécifiques de l’organisation dans les domaines sportifs, de la logistique et des transports, ou encore de la sécurité. Elle a notamment permis d’analyser et d’observer l’impact du vent sur les terrains de compétition et d’entraînement, les flux et déplacements des athlètes entre les terrains d’entraînement et de compétition, les opérations de montage et démontage du site, ou encore l’accessibilité du site pour l’ensemble des athlètes (olympiques et paralympiques).
La prochaine épreuve test organisée par Paris 2024 concernera le VTT (Cyclisme), le 24 septembre prochain, sur la colline d’Élancourt.
Pour Tony Estanguet, président de Paris 2024, « l’organisation simultanée des épreuves tests de triathlon/paratriathlon sur le pont Alexandre III et de la coupe du monde de Tir à l’arc aux Invalides, en plein cœur de Paris, nous a offert un avant-goût des Jeux. Avec des parcours de triathlon et paratriathlon exceptionnels au pied des plus beaux monuments de Paris, du tir à l’arc et paratir à l’arc au plus près du Dôme des Invalides, et bien sûr de grands moments de sport. Je tiens à remercier les fédérations françaises et internationales de Triathlon et de Tir à l’arc, ainsi que l’ensemble des acteurs publics pour leurs précieuses contributions à nos côtés. Ces tests ont été riches d’enseignements. Durant toute leur durée, nous avons su nous adapter pour offrir aux athlètes les meilleures conditions de compétition possibles, nous permettant de nous projeter sereinement vers les compétitions olympiques et paralympiques, l’année prochaine. On a déjà hâte d’y être ! »
Anne Hidalgo, maire de Paris, a ajouté :  « Pour la première fois depuis 2012, la Seine a accueilli des nageurs pour concourir en compétition. Je tiens à saluer la mobilisation de toutes les équipes, des agents et des volontaires qui ont concouru à la réalisation de ce moment tant attendu. Cet événement n’aurait pu intervenir sans la forte coopération entre l’ensemble des parties prenantes, parmi lesquels les acteurs institutionnels, avec qui nous poursuivrons notre travail collaboratif qui nous permettra de répondre aux ajustements encore nécessaires évalués grâce à la tenue de ces épreuves. Les nombreux spectateurs présents afin d’encourager les athlètes démontrent d’ores et déjà l’engouement autour des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 dans ce cadre exceptionnel qu’est la Ville de Paris. Rendez-vous dans un an ! »