Cormeilles-en-Parisis : inauguration du domaine Chabrand-Thibault

Valérie Pécresse, présidente de la Région a inauguré les aménagements du domaine régional Chabrand-Thibault à Cormeilles-en-Parisis, dix hectares de nature situés dans une zone carencée en […]

Valérie Pécresse, présidente de la Région a inauguré les aménagements du domaine régional Chabrand-Thibault à Cormeilles-en-Parisis, dix hectares de nature situés dans une zone carencée en espaces verts et désormais accessible aux quelque 300 000 riverains, mais aussi à tous les Franciliens. Fermée au public jusqu’à ce jour, cette poche de verdure permet de relier la commune de Cormeilles-en-Parisis à l’Espace naturel régional des Buttes du Parisis.
Ces aménagements sont l’illustration de l’expertise régionale en matière de renaturation et de végétalisation. La lutte contre le réchauffement climatique et pour l’adaptation du territoire est conditionnée au développement du végétal et au retour du vivant en milieu urbain. C’est pourquoi la Région Île-de-France, au travers d’Île-de-France Nature, son bras armé pour le développement et la gestion des espaces verts, a lancé un Appel à Manifestation d’intérêt auprès de l’ensemble des communes d’Île-de-France.
Moins de 6 mois après sa création, Île-de-France Nature a d’ores et déjà obtenu de formidables résultats. Ce sont près de 14 nouveaux projets représentant 20 ha qui vont être financés dans le cadre du plan vert. 18 projets supplémentaires sont en cours d’instruction. Grâce aux 10 M€ de budget exceptionnel versés en 2022 par la Région pour permettre à Île-de-France Nature (IDFN) de financer ses nouvelles actions, 106 études pré-opérationnelles pour des projets concernant 123 communes ont pu être lancées. En parallèle, 110 communes sont d’ores et déjà accompagnées par IDFN pour leur permettre de faire mûrir leur projet et donc de bénéficier prochainement de ces aides.
Ainsi en l’espace de quelques mois, près de 247 communes, dont 50 des 145 communes prioritaires, représentant 5,5 millions d’habitants, sont soutenues par la Région Île-de-France pour renaturer leurs espaces. S’y ajoutent 25 projets d’îlots de fraîcheur financés par la Région depuis l’adoption du Plan d’Adaptation au changement climatique, notamment grâce à l’appel à manifestation d’intérêt pour la végétalisation des cours d’école. Soit déjà le tiers des objectifs fixés !
Depuis 2016 l’action de la Région Île-de-France passe également par une lutte constante contre l’artificialisation : 195 projets financés à travers l’appel à projets « pour la reconquête de la biodiversité en Île-de-France » ; la gestion des 12 réserves naturelles régionales existantes ou en création ; 781 ha d’espaces verts et de nature créés grâce au Plan vert ; 5 983 arbres d’alignement plantés et la création de 58 km de haies ; la création de la Végétale, liaison verte de 20 km et 96 ha d’espaces naturels dont plusieurs tronçons ont déjà été inaugurés, l’ouverture des 300 ha du Bois Saint-Martin, le financement de 382 opérations relevant des zones aquatiques et humides parmi lesquelles on peut citer la désimperméabilisation par végétalisation de 37 cours d’école et de 22 cimetières, ou encore la réouverture de cours d’eau tel que la Bièvre, impliquant la revégétalisation des berges.
C’est donc sur tous les fronts que la Région Île-de-France et Île-de-France Nature luttent contre le réchauffement climatique et pour l’adaptation du territoire, afin d’offrir aux Franciliens une région plus verte et résiliente face aux défis de demain.

La Région soutient les villes dans leurs projets pour que ceux-ci deviennent plus économes en foncier, plus respectueux des sols naturels, de la biodiversité, des paysages et de l’environnement, au bénéfice du cadre de vie et de la santé des Franciliens. En replaçant la nature au cœur des politiques de la ville, l’objectif de la Région Île-de-France est de rétablir des cycles naturels, perturbés par des décennies d’artificialisation. La renaturation du territoire est aussi un enjeu de santé et d’égalité, particulièrement dans les zones carencées. En effet, un tiers des Franciliens n’a pas accès en proximité aux espaces verts et boisés ouverts au public et, pour les autres, l’offre accessible est parfois insuffisante.