« Plan Baignade » : l’engagement de l’État

Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris rencontrait la semaine dernière la presse afin de faire le point sur la mise en œuvre […]

Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris rencontrait la semaine dernière la presse afin de faire le point sur la mise en œuvre du « plan Baignade » pour la dépollution et la baignabilité de la Seine et de la Marne en préparation des Jeux olympiques et paralympiques de paris 2024.
La question de la baignabilité dans des conditions de salubrité et de sécurité, est de nouveau d’actualité et rentre dans le cadre d’un engagement fort du Président de la République. Elle sera en outre l’un des plus beaux héritages laissés par les Jeux de Paris 2024.
Pour ce faire, le « plan Baignade » est co-piloté par la préfecture de la région d’Île-de-France, préfecture de Paris en lien avec la direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT) et la Ville de Paris, avec le concours du SIAAP, et des collectivités territoriales de Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne.

Les objectifs : améliorer la propreté et la sécurité de la Seine et de la Marne en vue des JOP 2024
Ce plan d’une ampleur inédite s’engage à mener à bien la dépollution de la Seine et de la Marne en améliorant la désinfection des rejets d’eaux usées à la sortie des stations d’épuration en amont de Paris, en supprimant les rejets directs d’eaux usées dans les rivières, en traitant les sources locales de pollution, en supprimant les rejets d’eaux usées des bateaux et en réduisant les rejets des réseaux d’assainissement par temps de pluie.
D’importants crédits ont été mobilisés pour la réalisation de ces chantiers. L’État contribue ainsi, par le biais de l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN), au financement de 700 millions d’euros sur un total estimé à 1,4 milliard d’euros. À l’échéance des Jeux, la pollution bactériologique identifiée sera diminuée de 75 % grâce au « plan Baignade ».
Les acteurs publics mettent en place continuellement, et plus encore pendant les JOP des actions pour limiter les déchets flottants et entre deux eaux, avant, pendant et après les Jeux. Il s’agit principalement de diminuer le volume de déchets flottants en Seine ou accumulés sur les berges, dans le secteur Paris centre et au droit du Village des athlètes en Seine-Saint-Denis. Les collectivités en amont de la Seine sont aussi mobilisées pour mettre en place des actions de sensibilisation pour limiter les risques de déchets à l’eau.

La baignade en « héritage » après les JOP 2024
L’ensemble de ces actions doit permettre d’organiser des épreuves de natation dans la Seine et dans la Marne lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 (natation marathon – 10 km – pour les Jeux olympiques et les épreuves de natation des triathlons olympiques et paralympiques), mais surtout d’ouvrir dès 2025, la voie à la baignade en « héritage » après les Jeux de Paris 2024.