Un institut pour « une seule santé »

Les relations entre la santé des Hommes, la santé des animaux domestiques et sauvages, la santé des plantes et de l’environnement sont intimement liées, comme la […]

Les relations entre la santé des Hommes, la santé des animaux domestiques et sauvages, la santé des plantes et de l’environnement sont intimement liées, comme la crise sanitaire de la Covid-19 est venue le rappeler avec force. Communément appelée « une seule santé » ou « One health », cette approche globale et transversale est encore aujourd’hui trop peu connue et intégrée dans la stratégie des entreprises, mais également au sein de la fonction publique.

Pour cette raison, les ministères en charge de l’agriculture, de la santé et de l’écologie ont soutenu – dans le cadre de la stratégie d’accélération MIE-MN (maladies infectieuses émergentes et menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques) de France 2023 – la création d’un « Institut One health » appelé à devenir l’organisme de référence pour la formation et la sensibilisation des décideurs publics et privés à la démarche « une seule santé ». Adossé à l’École universitaire de recherche EID@Lyon et portée par l’Université Lyon 1, l’institut s’appuiera sur un catalogue innovant de formations, à la fois interdisciplinaires et intersectorielles, proposées par 3 grandes écoles : VetAgro Sup, en particulier son école interne l’ENSV-FVI (École nationale des services vétérinaires – France vétérinaire international), AgroParisTech et l’EHESP (École des hautes études en santé publique), dans l’esprit d’« une seule santé ».

À la croisée de la médecine humaine, de la médecine vétérinaire, des sciences de l’environnement et des sciences sociales, ces formations doivent permettre aux décideurs publics et privés de mieux prévenir et gérer les crises à venir.

« La poursuite du rapprochement des acteurs impliqués dans la santé humaine, la santé animale et la protection de l’environnement est un objectif important de mon ministère. C’est une démarche interdisciplinaire que nous touchons du doigt tous les jours et qui démontre l’importance de créer des ponts entre les acteurs pour répondre aux enjeux globaux qui nous aideront à construire collectivement des politiques publiques plus efficaces dans le domaine de la santé. Le lancement de cet Institut One health représente un momentum sur lequel nous avons le devoir de nous appuyer pour avancer davantage », a commenté Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.