Seine-et-Marne : lutte contre la prostitution des mineurs et contre les violences intrafamiliales

L’Assemblée départementale de Seine-et-Marne, présidée par Jean-François Parigi, s’est réunie en séance publique. Au programme notamment de cette séance de rentrée, le soutien du département dans […]

L’Assemblée départementale de Seine-et-Marne, présidée par Jean-François Parigi, s’est réunie en séance publique. Au programme notamment de cette séance de rentrée, le soutien du département dans la lutte contre la prostitution des mineurs et contre les violences intrafamiliales.

La prostitution des mineurs est une problématique de plus en plus présente sur le territoire. Pour soutenir la lutte contre ce phénomène, le Département a décidé d’approuver la convention avec l’Amicale du Nid 93 pour une durée d’un an afin de mettre en place un dispositif expérimental visant à l’évaluation et la prise en charge des mineurs en situation de prostitution. Ce dispositif est construit autour de quatre activités permettant :
• l’évaluation familiale et sociale conjointe de la situation d’un mineur pouvant se trouver en situation de prostitution ;
• la mise en place d’un suivi éducatif spécifique à la problématique prostitutionnelle ;
• l’intervention dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie auprès des jeunes entendus en tant que victimes du réseau prostitutionnel ;
• la sensibilisation des professionnels du territoire œuvrant dans le champ de la protection de l’enfance.
Le Département s’engage ainsi à subventionner l’association l’Amicale du Nid 93 à hauteur de 200 000 € pour la création de trois postes de travailleur social à temps plein.

La lutte contre les violences intrafamiliales est également au cœur des politiques de solidarités de la majorité. Afin de renforcer l’engagement du Département en la matière, l’Assemblée départementale a voté lors de la séance :
• l’adoption d’une commission extra-réglementaire de lutte contre les violences intrafamiliales en charge d’assurer, à l’échelle départementale, le pilotage, le suivi et la coordination des acteurs œuvrant en la matière ;
• le renforcement du soutien apporté aux structures associatives, par le biais d’un nouvel appel à projets et par le maintien du soutien apporté à diverses associations de lutte contre les violences conjugales, pour un montant total de 143 500 € (contre 135 500 € en 2021, soit +6 %).

À noter que dans le cadre de la stratégie du « bouclier de sécurité » – qui comporte la création d’un fonds d’aide en faveur de l’équipement des polices municipales et intercommunales et de la vidéoprotection –, la commission a validé l’attribution de subventions pour un montant total de 577 563,52 € :
• vidéoprotection : 19 communes ont bénéficié de subvention s’élevant à 496 096,65 € ;
• acquisition de véhicules : 4 dossiers ont été validés pour un montant de 57 479,39 € ;
• équipement de polices municipales : 10 communes pour une enveloppe de 23 987,48 €.