Réforme des retraites : les carrières longues

Point central de la réforme des retraites telle que présentée par le Gouvernement, la prise en compte les carrières longues – environ 1 retraité sur 5 concerné. […]

Point central de la réforme des retraites telle que présentée par le Gouvernement, la prise en compte les carrières longues – environ 1 retraité sur 5 concerné.

La retraite anticipée pour les carrières longues permet à celles et ceux qui ont commencé tôt leur activité de partir plus tôt à la retraite. Cette mesure de justice sociale, créée par la réforme des retraites de 2003, permet aujourd’hui à 150 000 personnes par an de partir avant l’âge légal.

Il sera toujours possible de partir dès 60 ans grâce à un renforcement du dispositif carrières longues. Le dispositif valorise en effet les longues carrières travaillées et bénéficie à des assurés ayant débuté tôt leur activité. Celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt doivent continuer à pouvoir partir plus tôt. Les personnes qui remplissent les conditions actuelles du dispositif carrières longues (durée d’assurance cotisée, 5 trimestres avant la fin des 20 ans) continueront de partir 2 ans avant l’âge légal, donc à 62 ans quand l’âge légal sera à 64 ans. Les personnes qui ont eu des carrières très longues pourront partir plus tôt, dès 60 ans, sous réserve d’avoir cotisé la durée d’assurance requise majorée d’une année.

Enfin, le dispositif applicable aux personnes qui ont commencé à travailler avant 16 ans sera assoupli. Elles pourront continuer à partir à compter de 58 ans, sous réserve d’avoir cotisé la durée d’assurance requise majorée d’une année, et non plus de deux années comme aujourd’hui.

Concernant les départs en carrières longues des femmes, aujourd’hui, les périodes validées au titre de l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF) ne sont pas prises en compte dans la durée travaillée pour partir au titre du dispositif carrières longues. Cela concerne notamment certains cas de congé parental, qui sont dans 90 % des situations des femmes. Après la réforme, jusqu’à 4 trimestres validés à ce titre pourront être pris en compte.